Politique régionale

La politique des États-Unis en Afrique centrale et des Grands Lacs – Janvier 2015

768px-Globe_US_Afrique_svg

Lire ou télécharger la note : La politique des États-Unis en Afrique centrale et des Grands Lacs

La région d’Afrique centrale et des Grands lacs ne présente pas en soi d’importance majeure pour les États-Unis, ni en termes économiques, ni dans la lutte contre l’extrémisme violent qui concerne d’autres régions du continent. L’attention américaine s’y concentre sur le règlement de conflits qui perdurent depuis les années 1990, plus particulièrement sur :

  • La situation dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) où les milices armées entretiennent la violence et interdisent toute stabilisation ;
  • Les exactions de la Lord Resistance Army (LRA) qui affectent aujourd’hui principalement la République de Centre Afrique (RCA) et la RDC, et sont présentées comme la principale menace régionale contre les intérêts américains.

Ces préoccupations américaines sont largement alimentées par les campagnes de groupes de pression à vocation humanitaire, dont les efforts de sensibilisation ont joué un rôle important sur les positions prises par le Congrès comme par l’Administration Obama. Cela s’est traduit par une implication diplomatique plus forte dans le dossier congolais et un engagement militaire significatif en appui des forces régionales luttant contre la LRA. À côté de ses deux initiatives, la politique régionale reste axée sur une ligne définie dès la fin des années 1990, celle du soutien aux partenaires stables et capables de contribuer aux objectifs privilégiés de Washington dans l’ensemble de l’Afrique orientale : la stabilisation et surtout la lutte contre le terrorisme. De ce point de vue, les États-Unis appliquent dans les Grands lacs, comme dans le reste du continent, une stratégie indirecte fondée sur l’assistance économique et le renforcement des capacités des forces de sécurité, focalisée sur l’Ouganda, le Rwanda et le Burundi.

Kenya’s Foreign Policy: The Return of Geopolitics and the Revenge of the Liberal Order – Juin 2014

Crédit : EPACrédit : EPA

Read or download the document in English : Kenya’s Foreign Policy: The Return of Geopolitics and the Revenge of the Liberal Order – June 2014

Upon coming to power in April 2013, the Jubilee Government of President Uhuru Kenyatta has inaugurated Kenya’s most assertive foreign policy in recent decades, resting on nationalism, regionalism, African solidarity and south-south solidarity as its main ideological planks. While Kenya’s new assertive policy is a response to the changing tides of geopolitics, it is propelled by an emergent indigenous capitalist class with economic interests across the region. Kenya’s intervention in Somalia to flush out the Al-Shabaab militants and deployment of its forces in South Sudan signify its readiness to back its soft power with the hard power of its military to defend its geo-strategic interests. Also emboldening Kenya’s assertive policy is rise of new economic powers in the South, particularly China, signaling the end of the ‘unipolar moment’ and the return of geo-politics. The West has responded by taking isolationist tactics and surreptitious increasing assistance to liberal activism to fight back the challenge by the new powers and maintain its influence in Africa. As the West’s preferred doctrine, liberal interventionism has strained relations with Africa’s ruling elite and contributed to the radicalization of foreign policy. This note examines the link between geopolitics and the radicalization of Kenya’s foreign policy. It argues that while the return of geopolitics was bound to expand space for former client states to seek more autonomy in international affairs, it has contribute to uncertain regarding the future of global power.

Tanzania’s Geopolitics Today – May 2014

Source : afriqueinside.comSource : afriqueinside.com

Lire ou télécharger la note en anglais : Tanzania’s Geopolitics Today – May 2014

Les courants géopolitiques tanzaniens évoluent, et il est important de déterminer l’influence, le rôle et la position du pays à travers les différents systèmes régionaux du continent. Afin d’y parvenir, cette note étudie la participation de la Tanzanie dans les organismes régionaux africains tels que l’EAC, la SADC ou encore le COMESA. Cette note se concentre également sur la relation entre la Tanzanie et les superpuissances mondiales, comme la Chine et les États-Unis, suite aux visites récentes de leurs Présidents respectifs en Tanzanie. Le but de cette note est de comprendre le comportement dynamique de la Tanzanie dans la mesure où elle répond aux obligations des différents organismes régionaux, et les conséquences qui en découlent sur ses échanges avec ses voisins.

Dans cette veine, la note essaye de clarifier les implications de la relation entre la Tanzanie et les puissances dominantes sur les politiques régionales. Le comportement de la Tanzanie est dicté par au moins cinq facteurs déterminants ; outre son passé et son rôle dans les guerres de libération et dans l’unification de l’Afrique, il faut également tenir compte de son inclination idéologique (particulièrement pour les mouvements socialistes et les régimes à partis uniques qui leurs sont associés), mais aussi du principe de voisinage, de la fin de la guerre froide et de la libéralisation de l’espace politique, ou encore du principe de non-alignement.

RDC : un an après l’accord-cadre d’Addis Abeba, où en sont les réformes et la réconciliation ? – Décembre 2013

Source : lefigaro.fr/AFPSource : lefigaro.fr/AFP

Lire ou télécharger la note : RDC : un an après l’accord-cadre d’Addis Abeba, où en sont les réformes et la réconciliation ? – Décembre 2013

A la veille du sommet qui doit réunir les 30 et 31 janvier prochains, à Addis-Abeba, les Chefs d’État et de gouvernement des onze pays signataires de « l’Accord-cadre du 24 février 2013 pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la Région », les engagements pris par le président Kabila et son gouvernement ainsi que la feuille de route signée il y a bientôt un an, vont être au centre des débats. Après le succès militaire et diplomatique enregistré par le gouvernement congolais face aux rebelles du M23 en octobre dernier, les envoyés spéciaux dans la région, Mary Robinson pour les Nations Unies et Russ Feingold pour les États Unis, s’inquiètent ouvertement du retard pris par Kinshasa pour engager les réformes structurelles et la nécessaire réconciliation dont les mises en œuvre conditionnent le rétablissement d’une paix durable dans la région, au même titre que le respect, par tous, de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la République Démocratique du Congo.

Le présent article tente de faire un état des lieux des principales réformes que la RDC s’est engagée de promouvoir dans les domaines de la sécurité, de la justice et des institutions.